Des questions sur la vente de vos vins ? Toutes les réponses sont ici !

En effet, le prix du vin (ou la cotation des vins) varie en fonction de nombreux paramètres :

• La région : la cote des grands vins de Bourgogne a tendance à augmenter plus vite que la cote des vins de Bordeaux par exemple car les volumes produits sont plus faibles.
• L’appellation : la cote des vins de Bordeaux en AOC Pauillac ou AOC Margaux sera plus élevée que la cote d’un vin d’appellation régionale Bordeaux ou Bordeaux Supérieur. Ainsi, l’appellation modifie l’argus du vin. 
• Le classement : Il existe de nombreux classements entre les différents châteaux, notamment dans le bordelais. Par exemple, parmi les Saint Emilion, les cotes des vins du château Angélus (Premier grand cru classé A au classement de Saint Emilion) seront plus élevées que la cote des vins d’un château classé B comme Figeac par exemple. En général, les investissements en vin les plus rentables se font sur les vins les plus chers (les premiers crus classés de Bordeaux et les grands crus de Bourgogne).
• Le millésime : la météo n’est pas toujours clémente, ainsi les millésimes influent fortement l’estimation des vins. A titre d’exemple, si vous souhaitez vendre vos grands crus de Bourgogne (comme un Richebourg ou un Echezeaux), les excellents millésimes 1999 et 2005 se vendront à meilleur prix que les mêmes bouteilles de vin du millésime 1994. Toutefois les prix des millésimes moins réputés à Bordeaux permettent souvent de bien revendre ses vins car leur prix de sortie en primeurs sont souvent très compétitifs (comme par exemple 2002, 2004, 2008, 2012). C’est pourquoi on parle de cote des vins par année, car la cotation du vin change en fonction du millésime.
• Les notes : les critiques qui notent les vins comme Robert Parker, Wine Spectator, la Revue des Vins de France ou encore Bettane & Desseauve ont une forte influence sur le prix de vente des bouteilles de vin. Ainsi, un grand cru recevant la tasting note maximale de 100/100 par Parker (comme le célèbre Pomerol Pétrus en 2000 ou encore le Saint Julien Léoville Poyferré 2009), verra sa cote fortement augmenter par rapport à un petit millésime. Revendre un vin noté 100/100 par Robert Parker est de plus très facile.
• La rareté et les vins très réputés : plus le vin à vendre est rare et demandé, plus sa cotation augmentera ! Ainsi revendre une des rares bouteilles de Romanée Conti, de Montrachet Domaine Leflaive ou du Musigny Roumier rapportera bien plus qu’un premier grand cru classé de Pauillac qui est quant à lui produit à environ 300 000 bouteilles.
• La caisse d’origine : concernant les grands vins (par exemple les grands crus classés de Bordeaux), la vente de vin en caisse d’origine aura plus de valeur qu’en bouteilles isolées de leur caisse car c’est le principal format de « trading » des négociants et investisseurs. 
• Pour citer quelques grands vins rares et vins de collection recherchée par les amateurs (liste non exhaustive) :
• En Bourgogne, on recherchera les grands vins du domaine Rousseau, de la Romanée Conti, du Domaine Leroy, du Domaine Roumier ou encore les bouteilles de Coche Dury, du Domaine Leflaive ou des Comtes Lafon qui sont à vendre. La cote des vins de Bourgogne changera fortement en fonction du producteur.
• A Bordeaux, vos premiers grands crus classés ou des châteaux comme Ausone, Pétrus, Lafitte  ou encore les vins du château Pavie .
• Concernant vos vins du Rhône à vendre, certains Châteauneuf du Pape (comme ceux du château Rayas), une Côte Rôtie de chez Jamet ou un Hermitage de chez Jean Louis Chave seront très appréciés par les collectionneurs de vin.
• Dans les autres régions, on citera par exemple les vins de Château Chalon dans le Jura ou encore les champagnes millésimés comme les Krug Clos du Mesnil, la cuvée Cristal de Roederer, Dom Pérignon ou ceux de Jacques Selosse pour ne citer qu’eux.